mardi 17 avril 2007

Coin lecture

Depuis le temps que j'attendais de pouvoir vous faire part de mes lectures !
Bon s'il n'y a qu'une seule référence elle sera La Vierge en bleu de Tracy Chevalier.
J'ai adoré, pourtant je l'avais trouvé difficile d'accès. J'en ai raté des correspondances à cause de ce bouquin !
En plus (même pas fait exprès) le personnage part dans une quête généalogique !

Voici le descriptif :
Sud-ouest de la France, aujourd'hui. Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres qui, protestants, eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie.
Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant quelle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme.
Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix.

lundi 16 avril 2007

I'm back

Enfin !
J'ai enfin la possibilité de me connecter de chez moi !!!!
Ca n'était pas arrivé depuis 6 semaines !
Alors zou ! un message sur le blog !
Alors ? Vous allez comment ? Je suis contente de vous retrouver ! Que devenez-vous ?
Ici (Suresnes) c'est tout beau, tout bien rangé (enfin presque) on a eu le temps de s'installer, pas de téléphone, pas de télé, pas d'internet............ et un mariage à préparer !
Bon je retourne à ma connexion, la suite très bientôt !

jeudi 5 avril 2007

Métro, boulot, bobo

Je suis dans une période qui est censée être la plus belle de ma vie...........
Tout à l'heure je rentrais du boulot, gentiment, impatiemment.
J'ai pris mon premier métro, bondé, heure de pointe, rien d'exceptionnel.
Puis je change, j'arrive sur la ligne 1, ligne rapide. Métro bondé, voyageurs super serrés. Ce qu'il y a de bien quand la foule est serrée c'est qu'on ne risque pas de tomber.
Puis soudain, pour une raison inconnue, le train freine sèchement, il pile, je suis bien accrochée mais nous sommes tous projetés vers l'avant. Et je suis forcée de lâcher prise puisque je comprime une dame, et de toute façon on est tellement serrés que je vais atterrir sur un matelas humain !
Que nenni ! Lorsqu'il s'agit d'éviter quelqu'un, le voyageur métropolitain sait se décaler ! Alors qu'avec un "pardon, s'il vous plait" on n'en obtient pas tant !
Je suis tombée à plat dos, et me suis bien fait mal.
Je me suis relevée, toute seule évidemment, chacun sa chute.... Une gentille dame, platrée des doigts jusqu'à l'épaule suite à une chute dans le métro la semaine d'avant (!!) m'a donné ses coordonnées au cas où j'aurais besoin d'un témoin. Super gentille ! Merci mme F.P. !
J'ai fait une déclaration d'accident à la RATP, on ne sait jamais. J'ai eu mal un moment, là ça va mieux, mais demain ? Et si je suis arrêtée pour mal de dos ? Et si je ne supporte plus mon corset de mariée ? Et si ? et si ?
La suite au prochain épisode !
Moralité : si tu veux que les voyageurs se poussent.... tombe leur dessus !

mercredi 4 avril 2007

Feue Jeanne d'Arc :-)

Extrait d'un article de Fabrice DROUZY paru sur Libéblog.
Jeanne d'Arc perd les os
"Las, il n'y a pas eu de miracle. Les restes calcinés de la «relique» de Jeanne d'Arc, conservés pieusement à Chinon depuis des années ne sont pas ceux de la sainte ­ héroïne malheureuse qui périt dans les flammes à Rouen en 1431 ­, mais des fragments d'une momie égyptienne anonyme datant de la Basse Epoque (entre le VIIe et le IIIe siècle avant J.-C.). C'est ce que viennent de révéler les travaux du docteur Philippe Charlier, médecin légiste et paléothologue qui les étudiait depuis près d'un an. [...]Fin d'un mythe et épilogue d'un joli coup de pub scientifique.

L'affaire commence en 1867 à Paris, rue du Temple, lorsque sont découverts dans un bocal d'apothicaire, quelques os carbonisés censés avoir été recueillis sous le bûcher de la sainte. Outre les os (une côte humaine, recouverte d'un enduit noirâtre ressemblant à du bitume, et un fragment de vertèbre humaine), on trouve un bout de fémur de chat, un lambeau de tissu et de petits morceaux de charbons. Le couvercle du bocal contenait une inscription : «Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc, Pucelle d'Orléans.»

Pendant trois décennies, la «relique» va beaucoup voyager, passant entre les mains de nombreux étudiants. Les restes seront finalement étudiés en 1892 par une commission ecclésiastique à Orléans. Un an plus tard, le chanoine Desnoyers, directeur du musée historique de l'Orléanais, conclura qu'il s'agit d'une «fausse côte humaine calcinée au feu, recouverte d'une épaisse couche noirâtre de baume dans lequel domine la poix ou un de ses dérivés», ainsi que d'une «enveloppe de toile grossière de chanvre pur du XVe siècle et deux morceaux de chêne». Bref, il s'agit peut-être bien de la Pucelle... D'autres études venant infirmer ces conclusions, l'Eglise se gardera de reconnaître la relique. Finalement les fragments atterrissent en 1956 au musée du Vieux Chinon.

Depuis, de nombreux historiens ont de nouveau élevé des doutes sur leur authenticité. Ainsi pour Véronique Clin-Meyer, spécialiste de Jeanne d'Arc «ces prétendues reliques sont une farce de carabin. Et le coup du chat qu'on aurait retrouvé avec les restes, ce n'est pas sérieux. Il n'y a jamais eu de chat brûlé avec Jeanne»... Et, de fait, une étude réalisée en 1979 à l'université de Gröningen au Pays-Bas, sur un fragment de bois datait la pièce de près de 4 000 ans avant notre ère. Soit l'âge du bronze, bien loin des bûchers anglais de Rouen.
Ces soupçons n'ont pas dissuadé le docteur Charlier d'étudier la «relique». A 29 ans, ce médecin légiste bardé de diplômes est devenu une référence dans une discipline pointue : la paléopathologie (examen scientifique des squelettes et momies). [...]

L'analyse de l'enduit noirâtre a été identifiée comme issu de pollens de pins ­ peu compatibles avec le climat normand ­ et il est apparu que le chat n'avait pas été brûlé et n'était pas d'une espèce européenne. L'ensemble n'a donc rien à voir avec Jeanne.
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Après le tremblement de terre, les bébés congelés, les suicides d'employés à la centrale et le retour de la momie.... je vous promets que j'adore pourtant ma bonne petite ville de Chinon !