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samedi 17 août 2013

Quand la santé va, tout va !

Dans la série "je les cumule", j'ai reçu deux courriers de ma mutuelle. 
Avant de vous en parler, je résume les épisodes précédents. 
Au début de l'année, j'ai changé d'employeur. J'ai quitté une société du privé. J'étais alors salariée et je dépendais du régime général de la sécurité sociale. J'étais rattachée à la CPAM 92. Depuis le 1er janvier, j'ai intégré la fonction publique. Je dépends maintenant d'une union de mutuelles délégataires du service d'Assurance maladie. Je suis rattachée à un guichet régional de cette caisse. Par ailleurs, mon précédent employeur m'avait fait quitter ma mutuelle il y a quelques années. J'ai donc repris au 1er janvier un contrat avec ma mutuelle, qui n'a rien à voir avec la fonction publique. 
Il y a quelques semaines, j'ai épluché mes comptes bancaires et me suis rendu compte que je n'étais pas remboursée de mes frais de santé par ma mutuelle. Renseignements pris, il s'agit d'une conséquence au fait que ma nouvelle assurance maladie ne semble pas transmettre les actes à rembourser à ma mutuelle. La mutuelle m'a donc indiqué que toute feuille de soin et tout relevé sécu non transmis à la mutuelle doivent être envoyés par moi, au service de remboursement de ma mutuelle. 
Avant de partir en vacances, j'ai donc regroupé dans une grande enveloppe la copie des relevés reçus depuis le 1er janvier de la part de ma sécu, et toutes les feuilles de soins, ainsi que les factures de la pharmacie quand j'ai dû avancer des frais. 

Je vous disais donc que j'ai reçu deux courriers de ma mutuelle à mon retour de vacances. 
Le premier contient mes originaux (feuilles de soin, facture de la pharmacie...) et le second contient les copies des relevés de la sécu. Le premier contient un courrier m'indiquant que je dois renvoyer la liasse de documents directement à ma sécu, qui remboursera sa part. Le second contient un courrier m'indiquant que la mutuelle ne travaille que sur des originaux, donc je dois lui renvoyer les bons documents. 
Evidemment, ces démarches vous semblent sans doute évidentes. Seulement je suis tombée des nues en lisant ces deux courriers, car j'avais pris conseil auprès de ma mutuelle, qui m'a donc mal renseignée.

vendredi 2 août 2013

Volet réparé !

Vous, je sais pas. Mais moi, je n'ai pas de chance en général avec les procédures, les administrations et autres interactions humaines qui devraient bien se passer. Pourtant je ne cherche pas à compliquer les choses. Mais quand je raconte ce qui m'arrive, de plus en plus on me dit "alors toi, tu les attires ! Tu devrais écrire un livre !". Un livre, je ne sais pas, mais je peux bien écrire sur un blog :-)
Après des mois de broutilles administratives dans mon nouveau boulot, j'ai découvert un soucis purement administratif du côté de ma caisse de sécurité sociale, et puis j'ai eu un problème avec mon, four tout neuf qui ne faisait plus de chaud... A chaque fois des problèmes anodins, sans importance, mais qui enquiquinent quelques temps quand même ! Ah et j'oubliais, la livraison prévue entre 13 et 16h et qui est arrivée à 19h. Trois fois rien je vous dis, mais en attendant, c'est toujours à moi que ça arrive.

La dernière en date concerne le volet roulant de mon salon. Fin juin, je lève mon volet pour y voir plus clair et la sangle lâche. Le volet tombe et l'enrouleur entraîne le bout de sangle. Heureusement qu'il y a une 2è fenêtre sinon je serais dans le noir. 
Aussitôt, je file signaler le problème au gardien, qui le signale au service technique, mais me prévient que le directeur technique part en congés le lendemain.
Après 3 semaines sans nouvelles, je retourne voir le gardien qui me dit que le directeur technique est rentré de congés, mais qu'il avait donné suite à mon signalement avant de partir. Il me donne son numéro pour passer en direct.
J'appelle le directeur technique la semaine dernière, qui me dit qu'il relance l'entreprise qui aurait dû passer plus tôt, mais qui n'est pas une rapide... Et qui sera en congés le 2/08 au soir pour un mois. . . Eh oui, le mois d'août en région parisienne, tout s'arrête.
Dans l'heure ladite entreprise me rappelle pour convenir d'un rendez-vous, ce sera pour le 2/8 au matin. 



Ce matin, un technicien vient. Il me dit qu'il va changer la sangle. En 5 mn c'est fait. Je retrouve la vue. Mais il me dit qu'il a un volet à changer. Lequel ? Il mesure toutes mes fenêtres et déduit que ce sera le volet de la chambre des enfants. Bon. C'est vrai que ce volet a un soucis, mais de là à le changer... Quand vous levez le volet, en tirant sur la sangle, le volet reste en haut. Même si vous souhaitez le fermer. Donc vous devez ouvrir la fenêtre et tirer sur le volet... La solution adoptée est de ne pas ouvrir le volet à fond.
Il change le volet, le problème persiste. Il graisse le système, vérifie la sangle, tout est correct, mais le problème persiste. Il ne peut rien faire. Bon...
Et je lui demande de vérifier toutes les sangles au cas où, pour ne pas devoir les rappeler dans 8 jours (elles sont toutes usées et vont bientôt lâcher). Il ne peut rien faire, il n'a pas eu de bon d'intervention.... Il part.

Je rappelle le directeur technique pour rendre compte. Il m'en remercie car le volet neuf est facturé 700 € aux HLM, alors s'il n'avait pas à être changé... et comme le problème persiste, hors de question de payer. Il demande à l'entreprise de revenir.
40mn plus tard, un autre technicien vient, regarde le volet neuf, et me dit que la seule solution est de lester le volet, trop léger pour descendre quand on le ferme... (je ne suis pas de la partie, mais je suis interloquée) ou de passer au système à manivelle, mais que pour le moment il laisse comme ça, car il n'a pas de bon d'intervention. On a gagné un volet neuf (et tout propre !).
Le directeur technique a demandé par ailleurs le changement de toutes les sangles... mais ce sera pour septembre maintenant.

Synthèse : la sangle lâche, on met 6 semaines à intervenir pour 5 mn sur place. Et puis on bidouille autre chose pour justifier le déplacement (et facturer 700€ au passage, c'est toujours ça de pris).

mercredi 1 février 2012

Sacré P.I.M.N.E. !

Tous les mois je pense à écrire ce billet et tous les mois je me dis que finalement non, je ne vais pas le faire, et puis là, je me dis que quand même .... 
Vous savez certainement que pour utiliser les transports en commun, tous les réseaux (ou presque ?) proposent aux voyageurs réguliers de souscrire un abonnement. En Île-de-France, pourtant terre de contrastes, on ne déroge pas à la règle. La RATP propose différents types d'abonnements. Le plus intéressant financièrement est le forfait Navigo annuel. Selon les zones géographiques utilisées, vous pouvez payer sur 11 mois la jouissance illimitée du réseau pendant un an : métro, bus, tram, RER, trains sans réservation, etc. Ce type d'abonnement est payé par prélèvement automatique, donc tout se fait tout seul, tant que le compte bancaire est approvisionné :-)
L'autre formule couramment utilisée est le forfait Navigo Mois, qui comme son nom l'indique... permet de voyager de façon illimitée du premier au dernier jour du mois, dans les zones géographiques choisies. Il faut payer une fois par mois, à une borne, un guichet RATP, un commerce agréé ou dans un guichet automatique bancaire. Cette opération est très souple car les points de rechargement sont très nombreux et la période de rechargement est ... quasi permanente. L'abonné mensuel peut recharger son passe du 20 du mois précédent au 19 du mois en cours. Donc pour payer l'abonnement de février (et pouvoir voyager dès le 01/02 à 0h00) il peut recharger dès le 19 janvier...

Et alors ??
Et c'est quoi cette histoire de PIMNE ??

--> Phénomène Identifié Mais Non Expliqué --> Tous les mois, le 1er matin non férié une file d'attente assez conséquente pousse le long des points de rechargement d'Île-de-France. C'est incontournable, et invariablement prédictible. 
Ce matin, ça n'a pas loupé, je n'ai pas vu une borne sans sa ribambelle de voyageur dont l'abonnement n'était pas renouvelé... 
Soit la RATP n'a pas assez communiqué sur les périodes de rechargement, soit les mois passent trop vite...
J'ai bien pensé à la crise du porte-feuille aussi, mais je n'y crois pas trop.
Pour info les abonnements aux transports en commun des travailleurs franciliens sont pris en charge à 50% minimum par les employeurs. Certes il faut quand même avancer la somme (entre 19 et 111€ selon les zones)...

Note pour moi même : la prochaine fois, prendre une photo...

Edit : J'ai trouvé une photo déjà prise, datant du 1er juin 2007 (merci Internet et pablo.blog.lemonde.fr !) avec légende :

1- 1 un guichet d'information : 2 agents de la RATP
2- 2 automates de vente : la file est estimée à 70 personnes
3- une agence de vente RATP, réservée aux souscriptions et créations d'abonnement,
donc pas utile pour le rechargement


dimanche 1 janvier 2012

C'est de saison

Je vous souhaite (évidemment) une bonne année 2012, une santé correcte et un nouveau président ;-)
Et puis je vous souhaite de nombreuses heures de lecture sur ce blog qui a bien chômé en 2011.

vendredi 22 juillet 2011

Vivre avec son temps

Une petite péripétie vécue me renvoie une triste réalité à la figure : les femmes ne sont pas les égales des hommes dans notre société. Je parle d'égalité sociale.
Mon mari et moi avons un compte joint. Rien d'extraordinaire. Le compte est libellé au nom de Monsieur ou Madame Brunet - si vous voulez faire un virement je peux vous laisser notre RIB ;-) - et nous l'utilisons tous les deux, avec accord réciproque.

Hier nous avons passé une commande par internet, ensemble, en payant par carte bancaire.
Ce matin, un e-mail a été envoyé à Monsieur pour signaler que Madame avait effectué un achat sur un site internet. Il lui fallait donner son aval.
A midi, une femme m'a appelée dans le même but, il s'agissait d'une employée du site marchand. "Le nom du porteur de la carte est différent du nom de la cliente, alors je dois vous contacter pour vous demander des précisions."
En effet, sur la carte bancaire d'un compte joint, c'est toujours celui de l'homme qui est retenu (dans la mesure où l'un des titulaires du compte est un homme). Alors que c'est bien connu, la carte a beau appartenir à Monsieur, c'est Madame qui s'en sert ! :-p

Nous sommes en 2011, et mon mari a dû valider mon paiement... Pauvre France...

Dis, chéri, tu valides mon achat steuplé ?

vendredi 20 mai 2011

T'as ton réutili-sac ?

Dans la même veine que ces précédents messages, je vous demande si vous avez votre réutili-sac ?
Perso, j'en ai acheté un 0.80 euro, et je l'ai glissé dans mon sac à main. Il est en tissu et peut contenir mes courses, des revues, un goûter ou le doudou de ma fille. C'est finalement bien pratique d'avoir un sac à soi, et de ne plus prendre les sacs en plastique recyclé dans les magasins. En plus, leur plastique est de plus en plus fin et donc fragile. La plupart du temps j'arrive chez moi avec un sac éventré. Ce n'est pas très malin, d'autant que j'habite tout près du magasin !
Alors ? t'as ton réutili-sac toi ?

vendredi 19 novembre 2010

La bonne voie

J'ai déjà écrit ici ce que je pense du sur-emballage. Je suis allée visiter le site Réduisons nos déchets pour lire les préconisations en matière d'économie d'énergie, économie d'argent et de réduction des déchets. J'y ai trouvé différentes choses déjà connues, d'autres qui ne me paraissent pas complètement faisables (au lieu de garder vos livres sans les lire, donnez-les !) et le... déchets-scan. C'est un questionnaire à choix multiples. A chaque réponse validée le site vous délivre un conseil. Au final vous recevez une note. Moi j'ai 39 points : "la bonne voie". J'ai ainsi appris qu'en appliquant tous les conseils ainsi distillés, on pourrait tous faire environ 500 euros d'économie par an et par personne...
Ça fait réfléchir. Non ?

mardi 31 août 2010

Mon marronnier

A la manière des journalistes qui nous servent les mêmes sujets à longueurs d'année, quand ils ont moins d'actualité à traiter ou d'inspiration peut-être, je vous redonne un peu de mon sujet de grogne favori : les transports !
Après des mois de pur bonheur (je n'ai pas pris les transports en commun depuis près d'un an) j'ai dû reprendre les transports aujourd'hui, pour un court trajet, mais c'est plus fort que moi, j'ai ouvert mes mirettes et j'ai trouvé du grain à moudre.
Figurez-vous qu'en un an, les tarifs ont changé, normal. Enfin, normal je ne sais pas, mais prévisible en tout cas. Je paierai au moins 3 euros de plus tous les mois. Et puis le prix du ticket.... c'est bien ça qui m'a fait hurler (mais seulement dans ma tête hein).
Figurez-vous que si vous prenez un bus, vous pouvez acheter votre ticket auprès du conducteur, mais il ne vous permettra que de faire votre trajet dans CE bus, et pas dans un autre. Il vous en coûtera alors 1,80 euros pour le voyage, sans correspondance possible. Pour le prix, je pense qu'il vaut mieux faire le circuit complet du bus, mais je me demande s'il ne vous éjecte pas du véhicule au bout d'une heure ...
En revanche, si vous prenez votre ticket ailleurs (bornes RATP, guichets, etc...) vous pourrez vous procurer un ticket "t+" qui autorise la correspondance avec un autre bus voire un tramway pendant 1h30, et celui-ci ne vous coûtera "que" 1,70 euros. C'est ça qui m'a énervée.
Alors s'il vous prend l'envie de vous tromper de bus, réfléchissez bien avant de le faire. Parce qu'imaginez la situation. Vous montez dans un bus, prenez un ticket (1.80€) puis vous vous rendez compte que ce n'est pas le bon sens, ou pas la bonne destination.... vous descendez et accédez à un autre bus, et re-payez 1,80 euros !
Pour mémoire, dans l'ancien temps, on convertissait ainsi :
1,70 euros --> 11,15 francs
1,80 euros --> 11,80 francs

jeudi 5 août 2010

Abonnée avec adresse

Tiens, un mois jour pour jour après mon billet d'humeur sur le sur-emballage en voici un autre. Pourtant pas fait exprès !
Je viens de recevoir le 1er numéro d'un magazine auquel je me suis abonnée en juin, et c'est le numéro de septembre ! Bon, au moins je l'ai reçu, c'est un bon début.
En juin je me suis dit que je pourrais m'abonner à un magazine, au lieu d'aller en kiosque, quand l'envie me prend, quand le temps le permet, quand le vent m'y pousse, surtout que j'ai maintenant un kiosque pas loin de la maison, c'est pratique. Mais bon, c'est comme pour d'autres choses, j'y pense beaucoup, mais on verra demain... ou après-demain.

Donc en juin, le 25, j'ai souscrit un abonnement en ligne auprès d'un grand groupe de presse. Il porte le même nom que le Bossu (pas Quasimodo, l'autre !). En juillet je n'ai rien vu arriver. Pourtant l'argent a bien été encaissé. Bon, j'ai décidé d'aller voir sur le site internet si je pouvais être renseignée. Quand on prend un abonnement chez eux, on a un compte qui est créé et qui permet de suivre l'avancement des choses. Alors je consulte mon compte, et je vois que je ne suis pas abonnée. Là, ça commence à me plaire. Autre possibilité de me renseigner : une adresse e-mail et un numéro de téléphone non surtaxé. J'appelle, une bande m'invite à patienter.... puis une bande m'annonce que tous les conseillers sont déjà en ligne, que je peux consulter mon compte en ligne (oui je sais !) et qu'il me faudra retenter l'appel ultérieurement.
Bon, je laisse passer quelques jours, puis je recommence. Mon compte en ligne, pas abonnée. J'appelle, et les bandes me délivrent les mêmes messages.
Quelques jours encore, je suis patiente, et je tente encore une fois. Toujours pas abonnée, selon mon compte en ligne, mais avec un numéro d'abonnée quand même ! Ah !
Alors j'appelle, et une femme me répond (youpi !) que mon numéro est erroné ! Elle fait une recherche par mon nom, pas répandu, ça tombe bien (^^), et mon adresse. Et elle me retrouve !
"en vous abonnant le 25, vous ne pensiez pas recevoir le premier numéro en juillet ?" ben euh.....
Et donc, mon premier numéro je le recevrai quand ? "le 5 août, au revoir madame." Au revoir.
J'ai donc patienté, sachant que mon abonnement allait démarrer le 5 août. Aujourd'hui, donc.
Je suis allée lever mon courrier, et ô joie ! J'ai bien reçu mon magazine ! Le numéro de septembre ! Bon, d'accord.
Alors je n'ai pas acheté le numéro de juillet, pensant le recevoir, ni celui de août... j'ai un mois d'avance. Je vais le dévorer en deux ou 3 jours.... vivement le 5 septembre que je puisse lire le numéro d'octobre !

Pour ceux qui n'auraient pas compris de quel autre bossu je parle ....

lundi 5 juillet 2010

Pas emballée par le suremballage

Je ne suis pas militante écologiste ni complètement je-m'en-foutiste, j'ai juste une conscience des choses (enfin je crois).
Je peste sans arrêt contre le suremballage. Je comprends la logique qui fait mettre un emballage carton portant inscriptions légales et illustrations séduisantes pour faire vendre un produit. Mais je ne comprends pas pourquoi on ne colle pas juste une étiquette joli esur l'emballage plastique ? En plus on verrait le produit qu'on souhaite acheter. Sauf bien sûr dans les cas de produits alimentaires dont les bienfaits sont sensibles à la lumière.
Tiens, une remarque en passant. Les jus de fruits dont le contenant est transparent n'ont plus vraiment de vitamines, puisqu'elles sont photosensibles. Donc les jus d'oranges en bouteilles... Fin de la remarque.
J'ai l'habitude d'acheter des cordons bleus. Produit industriel sous emballage individuel, vendu au moins par deux, et donc regroupé dans un emballage carton. Il y a quelques jours, j'ouvre ledit emballage carton, sur lequel figurent la date limite de consommation, la liste des composants et surtout la jolie photo et la marque !... j'ouvre donc, et ô stupeur ! Je trouve les deux parts installées dans une coque en plastique dur scellée par une feuille de plastique souple. Non seulement ça a le don de m'agacer, mais en plus ça encombre mes poubelles toutes ces barquettes !
Quelle est la justification de ce phénomène ? Le produit ne change pas, le carton non plus mais on ajoute à l'emballage des détails en plus... Ça devient vraiment du grand n'importe quoi ! A moins que le cordon bleu soit photosensible, ou très très timide...

mardi 18 mai 2010

T'es Nul Toi !

Comme de temps en temps, je vous fais part ici de mes expériences avec les e-commerçants et les livreurs. Aujourd'hui, mes nerfs ont été mis à rude épreuve (enfin tout est relatif quand même !) à cause d'une société de livraison dont le slogan est "Sure we can" ... ah ben ça, pour pouvoir, ils peuvent !
Retour sur les faits.
Je passe une commande sur un site internet, je choisis le mode de livraison à domicile et paie par carte bancaire. Tout s'est bien passé.
J'ai été avisée ce matin par sms que le colis a été pris en charge à 10h05 et qu'il est parti en livraison. Super ! Sachant que j'ai passé ma commande ce week-end, ça fait 48h, je suis contente !
Le sms m'indique que je peux suivre le colis en ligne. J'y cours, pour voir.
Stupeur ! Je lis sur le suivi (et je reçois ensuite un sms qui le confirme) que le colis a été déposé en Relais Colis à 10h20.... à l'autre bout de la ville ! Là, je suis moins contente.
Aussitôt j'ai avisé le site marchand, qui m'a répondu aussi vite (moins de 10 minutes) qu'ils ne peuvent pas contrôler les livreurs mais qu'ils transmettent l'information (non livraison + mécontentement) à la société de livraison.
Dans l'après-midi, par curiosité, je retourne voir le suivi de colis en ligne.
Stupeur ! (bis) Je lis ceci : "Colis refusé - Relais Colis saturé - Nous remettons en livraison pour le prochain jour ouvré"
Bon, ben au moins, je n'aurai pas à m'organiser pour récupérer le colis dans le commerce relais, puisqu'il me sera re-livré demain... Attendons-le à la maison.

J'oubliais de préciser que le gardien n'a pas vu le livreur ce matin, et que je n'ai pas eu d'avis de passage dans ma boîte.

Vers 16h30, je reçois un appel de la société de livraison. J'apprends qu'un livreur est venu ce matin pendant mon absence (je n'ai pas quitté mon domicile et personne n'a sonné) et que le relais colis a refusé mon paquet. On me propose alors de me livrer en soirée, vers 18 ou 19h. Je précise que je serai là, comme ce matin d'ailleurs et que j'attends mon colis. La personne me rappellera dans 30 mn pour me confirmer la livraison en soirée.

J'attends toujours l'appel ...

Vers 18h45, mon gardien me signale qu'il vient de réceptionner un paquet pour moi. C'est mon colis, et le livreur est reparti sans demander son reste.

Résultat, j'ai bien eu mon colis le jour dit, mais après des heures d'attente et de déception. Je pense que cette livraison n'est pas représentative de la façon de travailler de cette société, mais pourquoi c'est toujours sur moi que ça tombe ces problèmes-là ?

Non seulement moi j'ai attendu, mais le livreur n'a pas fait son travail. Pour éviter de passer par chez moi (et sûrement par chez d'autres destinataires) il est allé directement au point relais. Manque de chance, le commerçant n'a pas pris mon colis, à 10h20 ce matin. Mais il n'a pas avisé de ceci, il a juste prévenu que la livraison était faite. Son chef a dû être content. Mais au retour au dépôt, il a dû rendre le colis, et donc le service de re-livraison s'est mis en route. Perte de temps, perte d'argent, de carburant, et de crédibilité....
Dommage !

vendredi 5 mars 2010

Ameli, suite et fin ?

Toutes les bonnes choses ont une fin, alors cette péripétie aussi, j'espère !
Comme je vous le racontais ici et , j'ai fait des démarches auprès de l'Assurance Maladie pour enfin pouvoir obtenir mes identifiants de compte sur le site Ameli.fr.
J'ai encore appelé aujourd'hui, pour savoir où l'administration en est. Et, ô bonheur!, l'opératrice m'a dit "ah ben votre compte est débloqué" Youpi !! Je peux me connecter maintenant ?
"Non, nous allons vous envoyer un courrier postal sous 10 jours, dans lequel vous aurez vos codes"
Ok, je patiente, mais au moins je vois le bout du tunnel...
Des mois de patience, puis 5 semaines entre le début de la solution et sa confirmation. Ne dit-on pas "Le temps, c'est de l'argent" ?

jeudi 18 février 2010

Ameli, la suite

J'ai attendu plus de 10 jours, et j'ai rappelé le 3646.
Une autre opératrice m'informe que la première a bien fait le nécessaire, à savoir : saisir le service de gestion qui traite les demandes sous 10 jours. Ca fait 17 jours et la petite dame d'aujourd'hui me dit qu'à part patienter on ne peut rien y faire de plus. Donc je vais patienter.

Le côté drôle, c'est que j'ai souhaité créer un compte sur le site Ameli.fr il y a plusieurs mois, quand j'ai appris que j'étais enceinte. Pour être informée en temps réel des remboursements en cours, etc...
J'ai eu le temps d'accoucher et de rentrer à la maison, mais le compte n'est toujours pas en voie de création.
Patience, patience ...

lundi 1 février 2010

Bravo Ameli !

Allez, une petite pause dans mon ôde au génie de la chanson française. Vous qui me lisez régulièrement sachez que j'aime particulièrement râler contre les institutions de mon pays. Moi ça me défoule, et vous ?

Vous savez peut-être que notre système de santé est envié par de nombreux pays. Nous, on aime le critiquer, mais il faut reconnaître que pour être soigné en France, il ne faut pas forcément être riche. Après, dans le détail, il faut peser le pour et le contre avant de s'engager dans certains soins, mais bon, globalement on peut être satisfaits je pense.

L'Assurance Maladie s'est dotée depuis quelques années d'un site internet, permettant de chercher un professionnel de santé, de savoir s'il pratique les dépassements d'honoraires, s'il prend la Carte Vitale, etc... Et puis il contient un espace personnel qui permet à chaque assuré de suivre ses remboursements et de contacter en ligne sa Caisse d'Assurance Maladie. Pratique n'est-ce pas ?

Depuis le printemps 2009, j'ai tenté d'ouvrir un compte sur ce fameux site. Il s'appelle ameli.fr. Pour ce faire, il nous est demandé de renseigner notre numéro d'assuré. Ce que je fais. Depuis le printemps dernier, j'ai eu droit à une page blanche, à une page d'erreur, et dernièrement à une page m'indiquant de renseigner mon adresse e-mail afin d'être recontactée (parce qu'il y a un soucis)...
Une fois, j'ai reçu un e-mail m'informant que mon compte ne peut pas être créé, mais que je peux appeler l'Assurance Maladie au 3646 (coût d'un appel local) ou bien de me rendre sur le site ameli.fr (!!!)...
Une fois j'ai même trouvé une adresse pour les contacter par e-mail (depuis supprimée du site apparemment), à laquelle j'ai écrit.

Aujourd'hui, me sentant de bonne humeur, j'ai appelé le 3646. L'opératrice m'explique que je n'ai pas dû comprendre la procédure, et que j'ai bloqué mon compte en tapant 3 fois un mot de passe erroné .... n'ayant pas de mot de passe à taper, il me paraît difficile de me tromper. Mais bon, elle maîtrise son sujet certainement. Ensuite elle me demande en quelle année je me suis mariée, et pourquoi je n'ai pas informé l'assurance maladie. Etant donné que mon courrier parvient à mon nom marital je ne comprends pas...
Et là elle m'informe qu'il y a "une erreur xy116 qui bloque le compte" .........
Elle tapote un message frénétiquement sur son clavier ... et me dit que si je rappelle dans 10 jours je pourrai savoir si le service de gestion a débloqué mon compte suite à ma requête.
Bon, je ne suis plus à 10 jours près.

Question : "et si je ne vous avais jamais appelée, le problème serait resté ?" Ben oui madame, si vous croyez qu'on va vérifier tous les mails qu'on nous envoie ....

A suivre, dans 10 jours ;-)

jeudi 7 janvier 2010

Rester zen !

Je ne vais pas passer mon année 2010 à râler, promis, mais là...
Il y a une dizaine de jours, mon petit mari et moi-même constatons que notre voiture, achetée neuve il y a 18 mois, crache un nuage noir au démarrage, et sens étrangement le bois brûlé quand on met la ventilation manuelle en marche. Bizarre... Nous avons alors rejoint le garage, tout proche de chez nous, qui était fermé pour cause de vacances scolaires. Lundi dernier, jour de rentrée, j'ai appelé le garage, qui m'a renvoyée sur un autre un peu plus loin (5km) afin qu'il prenne en charge ma voiture. Prise en charge prévue ce matin. Comme je ne pouvais pas emmener la voiture, mon mari a posé sa matinée exprès. Vous vous doutez que si j'écris tout ceci, c'est qu'il y a eu un hic...
Il est allé au garage ce matin (10km aller-retour), qui lui a dit de prendre rendez-vous. Comme j'ai appelé lundi et qu'on m'a dit "venez jeudi matin" on pensait que c'était un rendez-vous. Mais non ! Les personnes que j'ai eues au téléphone lundi n'avaient pas le planning du mécano, et donc m'ont indiqué jeudi comme ils auraient pu m'indiquer autre chose. Sans savoir !
Mon mari a donc appris ce matin qu'il fallait prendre rendez-vous, et qu'aucun créneau n'est disponible avant le 16 ou le 17/01 maintenant...
En revenant, il s'est arrêté au premier garage, et a expliqué la situation. Celui-ci est juste à côté de la maison. Il pourra prendre la voiture le 14/01. Pfiou ! Et lui a déconseillé de rouler avec ! Heureusement que depuis 10 jours nous avons décidé de ne la sortir que pour aller au garage (!!) Ce matin, mon mari a donc perdu une demi-journée de repos, pour faire 10km avec une voiture qu'il vaut mieux éviter d'utiliser, pour rien ! Et pour couronner le tout, il a neigé cette nuit et la conduite en région parisienne un jour de neige, je ne le conseille à personne (pas à cause de la neige, mais à cause de l'inexpérience des automobilistes franciliens).
A suivre...

lundi 4 janvier 2010

1er coup d'humeur

A nouvelle année, nouveau coup d'humeur. Cette fois je vais parler de la gestion de la pandémie de Grippe A en France. Je me suis tue ici jusque là, mais je sens que ça monte et qu'il faut que je m'exprime. Alors je le fais sur ma tribune aujourd'hui.
Depuis des mois, on nous explique qu'il fallait agir le plus vite possible pour pouvoir prévoir les meilleurs conditions de vaccination massive et que c'est évident qu'avec la précipitation il y a immanquablement des dérapages... Mouais...

Depuis des mois les informations qui ont filtré nous ont mis le doute, de plus en plus grand, et ont convaincu une grande partie de la population de ne pas se faire vacciner. A tel point que le message n'est plus "protégez-vous, faites-vous vacciner" mais "si vous le faites pas pour vous, faites-le pour les autres"....

Notre ministre, tout sourire, nous avait prévenus : la France a commandé trop de doses mais ne vous inquiétez pas, au "pire" elles ne seront pas perdues, puisque l'Organisation Mondiale de la Santé peut les reprendre et les répartir entre les pays qui n'ont pas été aussi prévoyants que la France. Bien sûr, lors de cette intervention, la dame nous rassurait aussi qu'il ne serait pas envisageable de revendre ses doses, les autres nations n'ayant pas à assumer les coûts ... blablablabla !!!

On nous a appris quoi hier ? Que la France va revendre les doses au prix où elles ont été achetées auprès des laboratoires pharmaceutiques, soit de 6,25 à 10 euros selon les produits. Plusieurs pays sont preneurs, sans passer par la case OMS, dont le Qatar et l'Egypte.
OK le trou de la Sécu a sûrement besoin de cette revente....

Pas contente d'être prise pour une truffe, mais surtout d'avoir la mémoire de ce que j'entends quand j'écoute l'intervention d'un membre du gouvernement. Je relativise : ça ne m'a pas coûté un centime cette histoire, et je suis moi-même vaccinée, mais je suis contribuable, et pas dupe.... donc .....

mercredi 16 décembre 2009

Chers voisins ! (affiche collée dans l'ascenseur)

Chers voisins !

Nous avons parmi nous des talents artistiques dans le bâtiment B !

Entre les pros de la perceuse tous les dimanches, les pianistes passionnés à longueur de week-ends, ainsi que les mélomanes d'après minuit, nous sommes entourés d'artistes.

Alors pourquoi ne pas réfléchir à l'organisation d'un concert, une bonne fois pour toutes ?

Cela permettrait à nos artistes de voisins de se produire ensemble, et à nous (dont les oreilles les subissent dans l'année) d'être tranquilles en dehors de cette date.

A bon entendeur ....

Signé : la famille Brunet, qui aimerait qu'on respecte enfin le calme de cette résidence, au nom du savoir-vivre.

dimanche 13 décembre 2009

Facile, rentable, ou les deux ?

On continue en musique avec le sujet qui suit. On a l'habitude de voir fleurir, en fin d'année, les compilations musicales, Best of, et autres coffrets de CD. Mais cette année je vois poindre un genre de CD qui existe depuis bien longtemps mais qui me fait aujourd'hui bondir. Plusieurs artistes ont préféré sortir un album de reprises. C'est un procédé qui paraît simple, et finalement sans grand risque artistique. Le producteur de l'artiste doit être plutôt pour ce genre de projet, s'il n'en est pas lui-même l'initiateur.
On peut ainsi répertorier quelques exemples actuels.
Maurane avec Nougaro ou l'espérance en l'homme... Bon ok, Nougaro était un génie de la musique, ses textes sont remarquables et il faudrait perpétuer son oeuvre pour qu'elle lui survive le plus longtemps possible. ... Maurane est talentueuse, c'est vrai, mais à mon avis elle est meilleure quand elle chante du Maurane, même si je la trouve la plus légitime pour reprendre Nougaro. Peut-être que lui me paraît encore trop intouchable pour que je puisse apprécier l'idée. Mais bon, chacun ses goûts...
Eddy Mitchell reprend des classiques du cinéma avec Grand écran. Encore un fois, je ne nie pas la légitimité de l'artiste, son choix paraît évident quand on connaît sa passion pour le cinéma. Ce n'est pas la première compil' dédiée au cinéma. Je ne sais pas ce que celle-ci apporte de plus...
Garou et son Gentleman cambrioleur ... Il avoue qu'il avait refusé l'idée au début, puis a voulu se prêter au jeu. En reprenant Aux Champs-Elysées de Dassin, New Year's Day de U2, ou Gentleman cambrioleur (générique de la série Arsène Lupin) il a voulu réhabiliter le sens premier de "crooner" en modernisant cette liste. Pour lui, le crooner doit susurrer. Avec la voix qu'il a ? Mouais...
Bon, je suis sûrement mauvaise langue, mais quand même, ça sent l'argent facile là non ?
Pour moi, un album de reprises doit avoir un intérêt lié à l'envie de faire redécouvrir des chansons. A la limite, celui de Garou est l'album qui me choque le moins des trois ci-dessus. A la manière de Voulzy qui a repris en 2006 des chansons évoquant pour lui les vacances avec La Septième Vague, j'attends d'un album de reprises qu'il me permette d'écouter et d'apprécier des titres que je n'aurais pas cherché par ailleurs et qui me plairont. C'est très subjectif comme attente, il est vrai. Mais la meilleure version de New Year's Day reste celle de U2, et on peut toujours l'acheter aujourd'hui. Et vous vous rendez compte ? Il a touché à l'institution Aux Champs Elysées le fou !? ;-)
Au soleil sous la pluie à midi ou à minuit il y a tout ce que vous voulez...

Même des albums vite faits et rentables !

lundi 7 décembre 2009

Poum poum tchak !

Les plus anciens lecteurs de ce blog, et ceux qui ont eu la patience de faire du rattrapage, auront l'impression de déjà lu. Figurez-vous que nous subissons le bruit de nos voisins !
Alors pour être claire, cette fois nous n'avons pas à cohabiter avec une famille si bruyante qu'on sait exactement combien de fois ses membres vont aux toilettes dans la journée, ni ce que chacun y a fait.... notre appartement actuel est bien mieux isolé phoniquement que le précédent ! Non cette fois les bruits sont plus classes, il s'agit plutôt de musique. Et quand je dis musique, je parle d'un piano, un vrai. En toute logique, le piano résonne. Car c'est le principe même du piano.
Il y a environ 18 mois nous avons entendu notre voisin de dessous jouer sur son piano. Nous lui avons fait savoir qu'on entendait vraiment beaucoup ses petites séances, et nous lui avons suggéré de décaler l'instrument du mur, histoire qu'on entende un peu moins ses canards. Ensuite nous l'avons beaucoup moins entendu, moins fort et moins souvent. Il faut dire qu'il jouait par salves de 4 à 6 heures le week-end (samedi + dimanche). Un peu ça va, beaucoup : bonjour les dégâts !
Et puis nous ne l'avons plus du tout entendu. Peut-être qu'il s'est lassé. Trop de piano aurait-il tué le piano ?
Puis nous l'avons de nouveau entendu, bien fort, et avons signalé au voisin qu'on était toujours là et lui avons demandé de décaler le piano du mur... de mettre un tapis en dessous peut-être aussi ? ....
Nous avons moins entendu le piano, et moins souvent.
J'vais pas donner des coups de balai sur mon plafond, je n'vais pas m'mettre à gueuler comme un pauv' con, j'en parlerai pas au Syndic, et j'appellerai jamais les flics, j'continue d'croire qu'il me suffit de rester poli, pour être compris.
Depuis quelques semaines, je ne travaille plus, et passe mes journées chez moi. Assignée à résidence avec un avis médical me suggérant le plus de repos possible.... Et je me rends compte que le bruit n'est pas une exclusivité du week-end ! Mais peut-être que dans la semaine on peut être plus tolérant...
Au départ j'ai entendu que ma voisine d'à-côté et moi n'avons pas du tout les mêmes goûts musicaux, ni la même notion de l'envahissement sonore. J'entendais un après-midi sur deux les basses et la batterie, alors que je suis convaincue qu'elle entend aussi le reste des instruments quand elle met de la musique. Je lui ai laissé un papier dans sa boîte pour l'en aviser, et l'effet a été immédiat. La connaissant un peu (bonjour bonsoir) j'ai eu l'occasion d'en parler avec elle, et c'est vrai que nous ne faisons pas beaucoup de bruit nous, elle ne pensait pas que j'étais là, elle a baissé le son, et réglé les basses ;-)
Ensuite, j'ai entendu de nouveau les répétitions assidues de mon voisin pianiste. J'ai pensé qu'il était concertiste, ou pire : prof de piano à domicile ! Mais la fréquence est irrégulière, la durée variable, et les morceaux.... très variés. Il ne semble pas non plus s'entraîner car il joue des partitions en tout genre, et ne travaille pas particulièrement tel ou tel passage. C'est plus du loisir quoi.
J'vais pas donner des coups de balai sur mon plafond, je n'vais pas m'mettre à gueuler comme un pauv' con, j'en parlerai pas au Syndic, et j'appellerai jamais les flics, j'continue d'croire qu'il me suffit de rester gentil, pour être compris
N'ayant pas envie d'aller à l'affrontement comme nous l'avons vécu à notre précédente adresse, nous avons préféré nous adresser au syndic de la résidence, afin de connaître son avis. Qu'il nous dise s'il y a un règlement, ou des prérogatives. La réponse reçue a été la suivante : la seule règle qui s'applique est celle du savoir-vivre. Si nos voisins sont bruyants, il nous est conseillé de leur faire savoir qu'ils dérangent, et de leur demander de se comporter en adultes responsables. Ensuite, l'ultime conseil est de nous adresser à la municipalité pour connaître les éventuels décrets régissant l'usage de la perceuse, des instruments de musique et des appareils bruyants. Cas échéant, il nous restera le dépôt de plainte .... Pffff ! Pas envie d'aller jusque là.
Le représentant du syndic nous a dit qu'il préfère quand même les concerts de piano aux concerts de perceuse .... On a oublié de lui précisé que la perceuse c'est l'instrument favori du voisin du dessus, surtout le dimanche (2 sur 3) entre 10 et 11h et entre 18 et 19h... Je ne sais pas s'il collectionne les étagères ou les murs en gruyère mais il adore la perceuse !
Deux nuits que j'donne des coups d'balai sur mon plafond, deux fois que je me r'trouve à gueuler comme un pauv' con mais cette fois j'vais me mettre en colère, j'vois pas pourquoi j'me laisserais faire. Quand faut y aller, bah faut y aller, y a plus d'pitié... Là ça va chier !

Ce billet m'a été inspiré par le bruit de batterie que j'entends depuis environ 30mn. J'espère que ce n'est que le Père Noël qui teste ses jouets. Mon espoir réside surtout dans le fait qu'a priori après le soir du 24 on sera épargnés !

Vous aurez compris que les citations ne sont pas de moi, c'est juste extrait de la chanson des Wriggles Les Voisins.
L'option la plus facile serait de mettre la musique de mon choix à fond pour manifester ma présence, et de m'entraîner aux claquettes sur mon parquet... mais j'ai pas envie... C'est bête.

vendredi 27 novembre 2009

Encore un de plus !

Dans la série "je ne suis qu'un pigeon... mais maintenant je le sais" je sais que vous avez adoré mes aventures avec l'administration fiscale, Leroy Merlin, un bien beau magasin élitiste, ... et que vous adorerez mes déboires avec mon fournisseur de télévision ... mais aujourd'hui je vais essayer de vous retracer la folle aventure que je viens de vivre avec une banque ! Youhou !
Comme beaucoup de ménages, mon chéri et moi possédons divers produits bancaires, répartis dans plusieurs banques.
En 2008 nous avons eu le plaisir de nous acheter une voiture neuve. N'ayant pas joué au Loto, et donc pas gagné non plus, nous avons dû emprunter une partie du prix de la voiture. Jusque là, rien de très original. Nous habitons en région parisienne et notre loyer est conséquent. Pour calculer la possibilité et la durée du prêt, il faut éviter de dépasser 30% de dépenses par rapport aux rentrées d'argent mensuelles. Rien qu'en payant notre loyer nous dépassions ce taux. Du coup nous avons été obligés de rembourser la somme empruntée sur 36 mois. Pas moins... et donc à payer des intérêts sur 3 ans, évidemment (pas folle la banque). Mais bon, qui peut le plus peut le moins, nous avons laissé passer un peu plus d'un an, et nous avons demandé à rembourser la totalité de la somme restant due en une seule fois, parce que nous le pouvions, et que nous n'aimons pas les affaires qui traînent.
Nous voilà donc en septembre 2009. Nous avons demandé comment faire pour clore notre dossier. Nous avons donc appris qu'il suffisait de faire un courrier informant la banque de notre souhait, de patienter environ 2 semaines et le tour serait joué, à la date habituelle de l'échéance, fin octobre.

Et là, c'est le drame ;-)

Nous avons bien fait le courrier, il a bien été reçu, mais oh ! mince ! un bug informatique a retardé l'opération de remboursement, et il a fallu que j'envoie un premier e-mail pour demander des explications. Auquel la conseillère de la banque a répondu par téléphone qu'elle était très désolée (ce sont ses mots) et que tout rentrerait dans l'ordre rapidement.
Après deux jours supplémentaires j'ai envoyé un second e-mail pour signaler que soeur Léti ne voyait toujours rien venir. La petite dame m'a rappelée, et m'a dit que oui, mais bon, le bug, tout ça ... et que ça irait mieux tout bientôt et qu'elle est désolée. Et moi de lui demander pourquoi l'échéance d'octobre (et les frais qui vont avec) était passée. Ah oui, mais le bug, et tout ça ... mais ça va s'arranger, elle va s'en assurer personnellement. Mais que les frais ne représentent que 25 euros. "Si vous êtes à 25€ près aussi ...." ben oui ! 25 € ça représente une somme ! surtout quand ils me sont pris sans raison, je tiens à mes 25€ et lui annonce qu'il faudra me les rembourser. Oui mais bon, elle ne peut pas décider parce que le directeur n'est pas là mais bon, il me rappellera.
Et puis elle me téléphone 10 minutes après pour me dire que tout est enfin rentré dans l'ordre et que je serai dédommagée sur les prochaines cotisations. Mouais... Et la question qui tue : "vous nous faîtes toujours confiance hein ?" --> Ben si je perds 25 euros à chaque fois que je vous écris, non ! Mais bon, a priori ça devrait aller.

Confiants, nous attendons que le relevé bancaire nous soit envoyé, qui fait plus foi que le relevé consultable sur le net. Et là ? On voit que l'échéance est tombée (et les 25 euros de frais) + le prélèvement de la somme restant due .... Je demande par e-mail à la petite dame comment se faire rembourser les 25 euros... elle fait suivre le message au directeur "La Famille Brunet revient à la charge. Que fait-on ?" et le directeur de répondre "remboursement au prorata du nombre de jours entre la date de demande et l'échéance" + calcul savant... soit 14 euros et des poussières de centimes.
Pigeon plumé ? Non, pigeon fâché ! Nous avons écrit une lettre de 4 pages au directeur, rappelant les faits (au cas où la petite dame aurait oublié de lui raconter) + les copies des messages envoyés. Il m'a rappelée illico et m'a donné rendez-vous pour qu'on remette le tout à plat.
Entre ses explications et les miennes, nous avons pu être remboursés de 25 euros, et avons reçu les excuses du directeur au nom de sa banque.
Ouf !

Il a quand même essayé de nous placer un petit compte bancaire en plus, mais a senti que ce n'était pas à propos... et a renouvelé ses excuses ;-)

M'enfin !
Quoi qu'il arrive, quand on sait qu'on a bien fait, et qu'on est floué, il faut se manifester. Ceux qui ne se manifestent pas n'ont pas de réparation, alors ...