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jeudi 13 janvier 2011

La révolte des accents - Erik Orsenna

Après le Teulé, il me fallait du plus soft, plus poétique, et j'ai jeté mon dévolu sur un Orsenna : La révolte des accents. C'est la suite de la promenade commencée par La grammaire est une chanson douce et continuée avec Les chevaliers du subjonctif. On y retrouve Jeanne sur son île fantasque. Cette fois, l'auteur nous explique que la langue sans ses accents, c'est un peu comme la cuisine sans les épices.

Effectivement la lecture a été moins tourmentée que celle du Teulé. Je ne sais pas si c'est pour ça, mais j'ai trouvé cet opus moins entraînant que les deux précédents.

mardi 16 novembre 2010

15 auteurs en moins de 15 minutes...

La Dame du CDI a tagué Maï qui m'a taguée... Rassurez-vous, je ne me suis pas fait graffiter mais c'est un défi qu'on lance par internet, et en particulier par les blogs. Alors à mon tour de jouer le jeu. Il me faut lister en moins de 15 minutes 15 auteurs qui m'ont marquée, touchée, émue, ou tout simplement ceux qui me viennent en tête.
Alors si on enlève ceux que mes deux commères (je voulais mettre "compères" mais au féminin ça ne fait pas le même effet du tout) ont déjà mis, parce que sinon ça fait copiteuse, je ne citerai pas Daniel Pennac, j'ai pourtant adoré joué une adaptation de son oeuvre dans mon jeune temps. Et puis les femmes enceintes sur les trottoirs de Belleville, vous pensez qu'elles font quoi ? Elles pensent à leur ventre ! Sacrée famille Malaussène ! Je ne citerai pas J.K.Rowling et son petit pote Harry et pourtant ... Et je ne citerai pas George Orwell et sa ferme, il était dans mon top 15 mais vu que j'en ai tout plein d'autres à donner... George, tu étais un visionnaire !
Alors qui me reste-t-il ?
Dans le désordre :
Erik Orsenna, évidemment, comment l'oublier, je l'aime son oeuvre. Je n'ai pas encore tout lu, mais je recommande. D'ailleurs ce n'est pas la première fois (voir ici).
Eric Emmanuel Schmidt, pour Oscar et la dame rose et Odette Toulemonde. Ecriture simple, émotions simples, ça marche très bien.
Pablo Neruda J'ai découvert ce personnage en voyant l'excellent film Le Facteur (de Michael Radford 1994), joué par l'inénarrable Philippe Noiret. Puis j'ai acheté La solitude lumineuse et je suis tombée amoureuse, une deuxième fois !
Raymond Queneau, pour les Exercices de Style que j'ai montés pendant un an, sans jamais les voir joués. Ou comment décortiquer la langue française jusqu'au bout du bout.
René Goscinny, pour le Petit Nicolas, Lucky Luke et Astérix. Incontournable.
Philippe Geluck, auteur du Chat, évidemment, et puis de mon agenda Le Chat que je me traine depuis des années... Esprit malin et plume aiguisée.
Pierre Desproges !! Peut-être pas un auteur pour tout le monde mais en lisant les Chroniques de la haine ordinaire et La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède je regrette de l'avoir découvert sur le tard. Il faut dire qu'il est mort un peu trop vite, le con ! (Etonnant, non ?)
Allez, juste une minute : Beethoven devant 4 pommes. Monsieur Beethoven, pouvez-vous compter ces pommes ? Beethoven : Pom pom pom pom .... Etonnant, non ?
:-D je m'amuse bien, oui je sais.
Antoine de Saint Exupéry, déjà cité par Maï, mais je ne peux pas passer mon tour. Le petit prince fait partie de ma vie. Je l'ai lu des 10aines de fois, je ne le connais pas par coeur, mais il ne se passe pas une journée sans qu'une pensée aille traîner près du renard, de la rose, ou du pilote... Ce livre est tout public, et il y a tellement de niveaux de lecture différents !
Claude Ponti, à mettre d'urgence entre toutes les petites mains !! Sur l'île des Zertes, Blaise et le château d'Anne Hiversaire, Okilélé, Blaise, le poussin masqué, etc, etc, etc...
Nicolas Gogol, j'ai lu de lui le Portrait et les nouvelles de Pétersbourg (dont la perspective Nevski et le Nez), au lycée. Je ne m'attendais pas du tout à ça, peu familière de la littérature russe. Un choc, mais relues plus tard, elles ont pris une autre dimension.
Jean Tardieu, encore parce que son théâtre m'a émue. Un mot pour un autre, notamment. Amoureux de la langue française. "Toujours le pot pour frire !"
William Shakespeare, tellement terrible en VO qu'il parait tout fade en français ! Ses poèmes, étudiés à la fac, avec les iambes et les trochets .... Et son théâtre, évidemment ! Le Songe d'une nuit d'été parmi d'autres (Beaucoup de bruit pour rien... Voyez le film de Kenneth Branagh si vraiment vous n'avez pas le temps de lire)
Anna Gavalda, pour Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
Dino Buzatti pour les nouvelles Le K dont "pauvre petit garçon !"
Didier van Cauwelaert pour Un aller simple
et les complémentaires : les Japonais Tadashi Agi pour le manga Les gouttes de dieu et Keiko Ichiguchi pour Pourquoi les Japonais ont les yeux bridés etLes Japonais aussi pètent parfois les plombs.

Et comme je ne peux pas m'arrêter je vous renvoie à mes précédentes notes de blog concernant mes lectures :
La Dame à la Licorne - Tracy Chevalier
Aliocha - Henri Troyat
L'ami retrouvé - Fred Uhlman
Mangez-le si vous voulez - Jean Teulé

Je suis supposée taguer à mon tour des blogueurs, mais ceux auxquels je pense l'ont déjà été, alors je vous propose de laisser un commentaire avec les 15 auteurs qui vous viennent à l'esprit.

mercredi 21 octobre 2009

Erik Orsenna - Les Chevaliers du Subjonctif

Après La grammaire est une chanson douce, il y a Les chevaliers du subjonctif. Aussi incontournable.
Après la grammaire, l'auteur nous emmène découvrir la conjugaison.
Jeanne et Thomas ont grandi, ils sont adolescents. Ils sont toujours sur l'île des Mots mais doivent la quitter (je ne vous raconte pas pourquoi) et se retrouvent sur l'île des Subjonctifs. Jeanne y découvre que le subjonctif est le mode de l'imagination, du rêve et du désir.

Extrait de la 4è de couverture :

– ... le subjonctif est l’univers du possible.
– Et alors ?
– Réfléchis un peu, Jeanne. Qu’est-ce que le possible ?
– Quelque chose qu’on pourrait faire…
– Mais qu’on n’a pas fait. Pas encore fait. Pas voulu faire. Réclamer le possible, tout le possible, c’est critiquer le réel, le monde tel qu’il est, la pauvreté, les injustices. Et donc critiquer les politiques qui veulent que rien ne change : ils se satisfont très bien du monde tel qu’il est.
– Le subjonctif est un mode révolutionnaire, c’est ça ?
– On peut le dire.
Si vous avez aimé ce livre et/ou le précédent, Erik Orsenna propose aux petits comme aux grands de prolonger le plaisir avec des jeux sur son site. Citons pour les grands le S+7, jeu pratiqué par les adeptes de l'Oulipo (l'Ouvroir de la Littérature Potentielle)

mardi 13 octobre 2009

Erik Orsenna - La grammaire est une chanson douce

On a tous des souvenirs plus ou moins heureux des cours de français que nous avons dû subir en primaire, et au collège... Moi je dois avouer que j'ai plus adoré que subi, mais bon, vous êtes nombreux à connaître mon goût pour la langue française. J'ai commencé tôt ;-)
Erik Orsenna est père. Lorsqu'il a su quels termes étranges étaient donnés à des notions de grammaire dans la classe de ses enfants, il a été révolté, à sa façon. De sa révolte est né ce livre : La grammaire est une chanson douce. Il est convaincu (et moi aussi, mais c'est peut-être moins important) qu'on peut aimer la grammaire et la prendre (et l'apprendre) comme un jeu. Les mots ont une vie qui leur est prore, et chaque phrase est une nouvelle aventure pour eux.
Ce livre, paru chez Stock en 2001 et en CD audio en 2002, nous raconte l'histoire de Jeanne et Thomas. Ils sont jeunes et leurs parents divorcés habitent de part et d'autre de l'océan Atlantique. Ils voyagent beaucoup. Un jour, pris avec leur bateau dans une tempête inouie, ils échouent sur une île. Ils sont devenus muets, privés de mots. Accueillis par un Monsieur Henri, que vous connaissez tous, un musicien poète, rieur et charmeur, ils vont découvrir que cette île est magique. Les mots y sont des êtres vivants, ils ont leur ville, leurs maisons, leur mairie et leur… hôpital !
Il est très facile à lire, par les petits comme par les grands. Il est superbement illustré.
Vous pouvez lire ou entendre le chapitre 1 de La grammaire est une chanson douce ici.
Extrait de la 4è de couverture :
"Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. "

dimanche 11 octobre 2009

Erik Orsenna - Portrait d'un homme heureux : André Le Nôtre 1613-1700

Ce livre vous invite à rencontrer un homme à qui l'on doit de magnifiques parcs et jardins d'Île de France, et qui font la gloire de notre pays : André Le Nôtre. Son père était jardinier du roi aux Tuileries, et lui a conçu les plans de nombreux jardins à la française, et l'aménagement du parc du palais de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.
On y (re-)découvre des parcs qu'on croyait pourtant connaître et on y apprend les contraintes colossales qu'il a dû considérer avant que les jardins de Versailles soient envisageables.
A travers ce livre, Orsenna nous livre son amour des oeuvres de Le Nôtre, comment le jardinier a réussi à dompter la nature et à plaire au Roi Soleil.

Appel à témoin : Margoo, si tu passes par là... Pourrais-tu me rendre mon livre, prêté il y a environ 26 mois ? .... Merci !

vendredi 9 octobre 2009

Erik Orsenna - Deux étés

Comme je vous l'annonçais dernièrement, voici un aperçu d'un livre d'Erik Orsenna : Deux étés. Il est paru aux éditions Fayard en 1997. Il a depuis été édité par le Livre de Poche.
Le lieu. Une île au large de la Bretagne. Peu envahie par les touristes l'été. Gilles, a entrepris de traduire en français Ada ou l'Ardeur, de Nabokov, réputé intraduisible.
Ce roman est autant une ode aux plaisirs insulaires qu'aux mots et à leur défense. Ni l'ïle ni les mots se laissent apprivoiser par quiconque.
Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ?

Vous pouvez lire un extrait de ce roman en ligne, ici.

mercredi 7 octobre 2009

Oups !

Je viens de me rendre compte que ce blog manque d'un petit billet qui parlerait de l'oeuvre d'Erik Orsenna. Il est impensable que MON blog se passe de ce sujet. Ma bibliothèque est grande et une place importante y est faite pour les écrits de Monsieur Orsenna.
Alors comment aborder ce sujet ?
Fastoche ! Je viens d'acheter le dernier livre que j'ai trouvé écrit par lui, mais je me suis aperçu que j'avais raté une précédente sortie. Fichtre ! Cet impair sera rapidement réparé.
Alors Erik Orsenna ... ne s'explique pas, il se lit. C'est un passionné de la langue française, un amoureux de la mer, des voyages et de la musique, un écrivain certes, mais un écrivain qui respecte le livre, pas un écrivain qui cherche à écrire le futur best-seller. Ses écrits n'ont pas pour but unique de transmettre un savoir, mais aussi de défendre une idée ou de faire rêver, ou d'expliquer... J'aime lire Erik Orsenna. Il a écrit quelques romans, mais aussi des essais, des beaux-livres, etc...
Depuis 1998, il a été élu à l'Académie Française, dans le fauteuil de Jacques-Yves Cousteau. Pourtant, il n'est pas encore bien vieux, puisqu'il est de 1947. Eh oui, il existe des Académiciens pas tout à fait décrépis !
Je vous détaillerai quelques livres du sieur Orsenna que je possède et que j'ai aimé lire dans les prochains jours. En attendant vous pouvez découvrir un peu son univers en visitant l'archipel d'Erik Orsenna.