mardi 19 janvier 2010

Laëtitia et les yé-yés

En 1963 est sorti le 5è album du grand Serge : Gainsbourg confidentiel. Dans ce disque, il s'éloigne du jazz, et use des jeux de mots, des allitérations, des sonorités différentes...
Pour illustrer le propos je vous colle ci-dessous les paroles de deux chansons. Je n'ai pas réussi à choisir entre les deux !
La première est plus connue. Elaeudanla Téitéia et sa vidéo.




Elaeudanla Teïtéïa Elaeudanla Teïtéïa
Sur ma Remington* portative j'ai écrit ton nom Laetitia, Elaeudanla Teïtéïa
Laetitia les jours qui se suivent hélas ! ne se ressemblent pas Elaeudanla Teïtéïa
C'est ma douleur que je cultive en frappant ces huit lettres-là Elaeudanla Teïtéïa
C'est une fleur bien maladive je la touche du bout des doigts Elaeudanla Teïtéïa
S'il faut aller à la dérive je veux bien y aller pour toi Elaeudanla Teïtéïa
Ma raison en définitive se perd dans ces huit lettres-là Elaeudanla Teïtéïa
Sur ma Remington portative j'ai écrit ton nom Laetitia Elaeudanla Teïtéïa

* Remington est une marque de machines à écrire

La deuxième chanson est Chez les yé-yés. La vidéo est à voir absolument, avec Jean-Pierre Cassel en danseur ! Les fans de Julien Doré verront qu'il n'a rien inventé le blondinet ! La chanson n'est pas entière, mais vraiment il faut voir ça !

serge gainsbourg / Jean-pierre Cassel - Chez les Yéyés


Ni les tam-tams du yé-yé yeah, ni les grigris que tu portais, Da doo ron ron que tu écoutais au bal doum doum où tu dansais. Non rien n'aura raison de moi, j'irai t'chercher ma Lolita chez les yé-yés.
Sous les tam-tams du yé-yé yeah, j'f'rai du ram-dam je me connais. Oui à Sing Sing je finirai, j'ai un coupe-coupe à cran d'arrêt. Non rien n'aura raison de moi, j'irai t'chercher ma Lolita chez les yé-yés.
Sous les tam-tams du yé-yé yeah, fais un flash-back au temps passé, est-ce qu't'entends c'que j'te disais ? Je suis fou fou fou de t'aimer. Non rien n'aura raison de moi, j'irai chercher ma Lolita chez les yé-yés.
Ni les tam-tams du yé-yé yeah, ni les grigris que tu portais, Da doo ron ron que tu écoutais au bal doum doum où tu dansais. Non rien n'aura raison de moi, j'irai t'chercher ma Lolita chez les yé-yés.

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