dimanche 30 août 2009

Château de Randan 1/2

Nous avons eu le plaisir de refaire la visite d'une partie domaine du château de Randan, 5 ans après l'avoir découvert. Ce château du 13è siècle a été complètement remanié au 19è. La soeur du roi Louis-Philippe d'Orléans, la princesse Adélaïde y vécut de belles et riches heures (entre 1821 et 1847).
Le domaine et le château sont restés la propriété de la famille d'Orléans jusqu'en 1924, année du décès de Ferdinand d'Orléans. Au début du 20è siècle le château fut modernisé, avec l'arrivée de l'électricité et de l'eau courante. En 1925 le château subit un incendie qui le détruisit totalement, laissant intacts les dépendances et le domaine, aujourd'hui en restauration et ouverts au public pendant l'été.
De 1924 à 1999 ils furent laissés à l'état d'abandon par les propriétaires espagnols. Depuis 1999 la propriété appartient au Conseil Général d'Auvergne. Les travaux de restauration prendront des années et nous avons pu en mesurer l'avancée entre 2004 et aujourd'hui. Ce qui fera l'objet d'un prochain billet.

En noir et blanc, le château avant l'incendie de 1925.

En couleur, le château en 2009.

mercredi 26 août 2009

Passionnant !

Depuis des mois je cherche à en savoir un peu plus sur mon arrière-grand-père, en particulier sur son choix d'être résistant à l'heure où d'autres ont choisi (l'ont-ils choisi ?) le camp de la collaboration avec la force d'occupation.
Au cours de mes vacances, j'ai eu le plaisir de récupérer une brochure écrite en 1971 sur l'Occupation, la Résistance et la Libération du Chinonais. Pour ceux qui se demandent où se trouve le Chinonais.... (bouh ! ignorants ! ;-D) c'est le "pays" de Chinon, une des sous-préfectures d'Indre-et-Loire, région Centre.
Ce document cite par 4 fois mon aïeul et m'apprend bien des anecdotes sur la vie des habitants du coin sous l'Occupation. Par exemple, les célèbres statues de Jeanne d'Arc et de Rabelais devait être déboulonnées et fondues par les Allemands. Pourtant si vous allez à Chinon, vous verrez qu'elles sont bien en place. Le maire du moment a réussi à les faire épargner.
D'autres anecdotes sont bien moins souriantes mais il ne faut pas oublier notre Histoire. Ma génération ne saura jamais, espérons-le, à quel point ce qu'ont vécu nos anciens en cette douloureuse période, mais je crois qu'il est bon que nous exercions notre mémoire.

dimanche 23 août 2009

L'idée du service

Notre belle société de consommation nous abreuve de "Services Clients" en tous genres. Du service après-vente aux myriades de hot-lines nous savons, nous les clients, que nous sommes bien entourés lorsque nous avons un soucis.
De retour de vacances nous venons de tester les limites du service clients de Leroy-Merlin. Pour une fois je site les noms !
Le 9 août nous décidons d'aller acheter un diable spécifique dans le magasin au triangle vert le plus proche de chez nous (10 minutes, garage de la voiture compris). Il n'est pas en rayon, nous nous renseignons auprès d'une employée. Fort aimable elle nous indique qu'il est disponible dans d'autres magasins de la région, et que nous pouvons le commander, et le faire livrer sur place, donc nous acceptons. Elle tapote sur son clavier, nous indique que le diable sera disponible sous quelques jours, réservé pour nous, et que nous aurons un mois pour venir le retirer. Nous pouvons payer le produit, ou juste un acompte.
Satisfaits nous partons en vacances.

15 jours plus tard, nous décidons d'aller chercher le diable, réservé pour nous. Nous nous présentons à une employée qui nous indique où retirer le produit. Nous donnons le bon de réservation au bon comptoir, on nous demande de patienter un instant, le temps que le diable arrive du stock.
20 minutes passent...
Nous apprenons enfin que le diable n'est pas disponible, que c'est un produit rare et que nous ne pourrons pas l'avoir. Il a été réservé mais il n'est plus dans aucun magasin. La demoiselle nous dit qu'elle est désolée, que notre acompte nous sera remboursé, et nous dit qu'on peut peut-être trouver une autre référence qui nous plaira... Ben non, on voulait un produit spécifique, pas son frère qui n'a rien à voir.

La notion de réservation a dû changer pendant notre absence.
Nous sommes repartis très déçus et un peu en colère. Mais comme le stress n'est pas bon pour ce que j'ai, j'ai appris à me contrôler, et je n'en suis pas peu fière ;-)
Ah oui, il faut aussi préciser que lors de la réservation nous avons donné un numéro de téléphone valable "en cas de soucis". N'ayant reçu aucun appel, nous en avons déduit que l'absence de produit n'est pas un soucis donc.

Ajout du 24/08 :
Coup de théâtre ce matin : mon cher et tendre a reçu un sms "votre commande est arrivée, vous pouvez venir la retirer" .... ??
Nous sommes allés au retrait des marchandises ce soir, et nous avons acheté notre merveilleux petit diable, comme si de rien n'était... "On vous l'avait réservé" nous a-t-on précisé. Mouais... et sur informatique il n'y avait aucune trace de ce diable samedi... bizarre non ?

samedi 22 août 2009

Et c'est reparti !

Me voilà rentrée de ma pause. Elle fut riche en rencontres et en kilomètres !
Je ne raconterai pas les détails mais je vous parlerai de deux visites que j'ai faites cette semaine, en Auvergne. Deux châteaux proches géographiquement mais éloignés historiquement et techniquement. Je ménage mon suspense, et vous invite à patienter, car je vais vous préparer deux visites complètes (enfin j'espère). Tout vient à point à qui sait attendre ;-)
Bon et vous, ça va ? Vous n'avez pas trop subi la chaleur ? Nous si, des journées à plus de 30° (jusqu'à 37° enregistrés) c'était trop !!

jeudi 6 août 2009

Pause estivale

La doudou elle s'en fout, au mois d'août, elle met les bouts !

Renaud, La Doudou

lundi 3 août 2009

Mangez-le si vous voulez - Jean Teulé

C'est l'été, traditionnellement la saison à laquelle certains lisent le seul livre de l'année. Moi, je lis toute l'année, de tout, de rien, des histoires divertissantes, des faits historiques, des nouvelles... La semaine dernière on m'a prêté Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé. J'en avais entendu parler, et je me disais que je le lirais un jour.
Je ne l'ai pas lu, je l'ai englouti ! Ce livre est une horreur, ou plutôt l'histoire qui nous y est brossée. Une histoire vraie, un peu (beaucoup) romancée, mais dont les faits sont réels.
> Août 1870, à Hautefaye, petit village du Périgord. Alain de Monéys se rend à la foire locale pour régler quelques affaires courantes. Deux heures après son arrivée, il sera mort brulé vif sur un bucher après avoir été torturé et lynché par une foule devenue animale et sauvage.

Je n'ai jamais lu Teulé avant, et ne sais si j'en relirais. Je note qu'il a de l'humour, et qu'il a dû faire un travail de recherches assez poussé afin d'écrire ce livre.
Ce qui m'a plu c'est de pouvoir vivre ce moment là, à distance de temps et d'espace. Je n'aurais pas aimé le vivre en vrai ! Mais l'auteur a su décrire les faits, les personnes et les lieux suffisamment pour qu'on puisse imaginer le tout.
Ce qui ne m'a pas plus c'est que lorsque vous lisez une scène d'horreur, vous ne pouvez pas fermer les yeux le temps que ça passe, comme au cinéma. Non, un livre doit être lu pour que le récit se déroule, si vous fermez les yeux vous laissez l'action en suspens et le pauvre Alain de Monéys se faire molester... donc n'arrêtez pas la lecture plus de quelques secondes.

Mes voisins de métro ont dû me voir passer par plusieurs couleurs pendant ma lecture. Qu'ils se rassurent, ce n'était rien, rien comparé à ce qu'a subi cet homme que tous ses tortionnaires appréciaient pourtant...

Ajout du 17 décembre 2010 : Ah ben si, j'en ai lu un autre : Darling