vendredi 30 octobre 2009

On se fait une toile ?

Ces jours-ci j'aurais de quoi râler contre la société Orange / France Telecom et sa façon de prendre en compte les demandes de ses clients, mais bon, mon médecin m'a demandé d'éviter le stress et de rester zen, alors on va se calmer et parler d'autre chose.
Et si on parlait cinéma ?
Ou plutôt parlons cinéblog, blog sur le cinéma. Vous avez suivi les aventures de Cinémation-magazine, vous vous demandez ce qui lui est arrivé... Eh bien la vie est ainsi faite. Quand on fait partie d'un groupe on a le choix entre plusieurs attitudes. Pour n'en citer que deux : vous vous investissez parce que ça vous plaît, ou bien vous êtes content d'en faire partie mais ne pouvez/voulez pas trop vous investir dedans. Quand il s'agit d'un petit groupe, la moindre défaillance fait vaciller le reste des membres, et peut entraîner à sa perte.
Cinémation-magazine était un site sur le cinéma, géré par quelques jeunes investis dans diverses activités, et qui ont eu des soucis de calendriers, plus ou moins compatibles. Une partie de ce groupe a préféré se retirer des aventures pour se consacrer à d'autres activités, et se disperser le moins possible. D'autres ont souhaité continuer l'aventure mais sous une autre forme, avec une autre organisation. Et de ce souhait est né un blog. Cinémation-Magazine disparaîtra dans les prochains jours, mais vous pouvez d'ores-et-déjà retrouver Les Plumes du cinéma pour y lire des actus, des infos, des critiques...
Je fais partie de l'équipe des Plumes et je vous souhaite bonne lecture de ce nouveau blog.
Vous pouvez y laisser des commentaires, votre avis sur un billet, ou votre impression sur un film. Vous pouvez vous abonner au fil RSS afin d'être avisé de chaque nouveau billet, enfin c'est un blog quoi !

lundi 26 octobre 2009

Qu'est-ce qu'on mange ?

Je suis comme beaucoup d'entre vous. Je dois manger plusieurs fois par jour. En plus, je suis la personne qui gère principalement les menus et la confection des repas à la maison. Alors il revient une question récurrente ... que faire à manger ?
Oh c'est facile, il y a bien une 10aine d'idées qui reviennent mais sinon, pour changer, que faire d'autre à manger ?
J'interroge mon petit mari sur ses envies, qui reviennent régulièrement à la liste des 10 idées habituelles, et puis mes envies à moi...
Et puis j'ai aussi une botte jusque là secrète : le site marmiton.org
Ce site est vraiment astucieux. Il dit recenser plus de 46 500 recettes, et propose des tours de main, des astuces à connaître quand on veut varier les plaisirs. Vous pouvez chercher une recette par son nom, par son niveau de difficulté, par son coût, par la note moyenne que les internautes lui ont donnée, ou bien par les ingrédients qui la composent.
Ainsi, si dans votre frigo vous avez des oeufs et des lardons par exemple... On vous proposera les recettes suivantes : soufflé au riz et aux lardons, salade composée aux noisettes et fines herbes, gâteau d'épinards, omelette aux lardons, terrine de citrouille, gratin de chou au reblochon, galette de pommes de terre et poitrine fumée, etc...
Alors ? Qu'est-ce qu'on mange ?

mercredi 21 octobre 2009

Erik Orsenna - Les Chevaliers du Subjonctif

Après La grammaire est une chanson douce, il y a Les chevaliers du subjonctif. Aussi incontournable.
Après la grammaire, l'auteur nous emmène découvrir la conjugaison.
Jeanne et Thomas ont grandi, ils sont adolescents. Ils sont toujours sur l'île des Mots mais doivent la quitter (je ne vous raconte pas pourquoi) et se retrouvent sur l'île des Subjonctifs. Jeanne y découvre que le subjonctif est le mode de l'imagination, du rêve et du désir.

Extrait de la 4è de couverture :

– ... le subjonctif est l’univers du possible.
– Et alors ?
– Réfléchis un peu, Jeanne. Qu’est-ce que le possible ?
– Quelque chose qu’on pourrait faire…
– Mais qu’on n’a pas fait. Pas encore fait. Pas voulu faire. Réclamer le possible, tout le possible, c’est critiquer le réel, le monde tel qu’il est, la pauvreté, les injustices. Et donc critiquer les politiques qui veulent que rien ne change : ils se satisfont très bien du monde tel qu’il est.
– Le subjonctif est un mode révolutionnaire, c’est ça ?
– On peut le dire.
Si vous avez aimé ce livre et/ou le précédent, Erik Orsenna propose aux petits comme aux grands de prolonger le plaisir avec des jeux sur son site. Citons pour les grands le S+7, jeu pratiqué par les adeptes de l'Oulipo (l'Ouvroir de la Littérature Potentielle)

mercredi 14 octobre 2009

Piouler patois*

Mes origines poitevines me sont chères, autant que les tourangelles, mais je ne suis pas certaine de pouvoir distinguer une expression propre à la Touraine, alors que celles du Poitou sont légion, et facilement reconnaissables pour moi.
Pour palier mes lacunes linguistiques je vais pouvoir me servir d'un site maintenant, je nomme Le Grand Fé point com du nom d'un hameau tout proche de Chauvigny (spéciale dédicace à Pascal ;-)) et en particulier la page "patois" consacrée au patois du coin.
On y apprend (ou confirme) des expressions ou des spécialités locales qui me paraissent typiques, du genre de :
A bin couillon !
L'avouènée (ou avoinée)
La caboche
Le chabrot
Le goret
Le migeot (qu'on appelle chez moi le miget, et en Vendée le miote - orthographe non vérifiée)
Le farci ...

En tout cas, je ne connaissais pas tout, mais j'ai repéré des variantes déjà. Eh bien oui, ma famille n'est pas de Chauvigny, mais plutôt de l'ouest du Poitou.

* parler patois.

mardi 13 octobre 2009

Erik Orsenna - La grammaire est une chanson douce

On a tous des souvenirs plus ou moins heureux des cours de français que nous avons dû subir en primaire, et au collège... Moi je dois avouer que j'ai plus adoré que subi, mais bon, vous êtes nombreux à connaître mon goût pour la langue française. J'ai commencé tôt ;-)
Erik Orsenna est père. Lorsqu'il a su quels termes étranges étaient donnés à des notions de grammaire dans la classe de ses enfants, il a été révolté, à sa façon. De sa révolte est né ce livre : La grammaire est une chanson douce. Il est convaincu (et moi aussi, mais c'est peut-être moins important) qu'on peut aimer la grammaire et la prendre (et l'apprendre) comme un jeu. Les mots ont une vie qui leur est prore, et chaque phrase est une nouvelle aventure pour eux.
Ce livre, paru chez Stock en 2001 et en CD audio en 2002, nous raconte l'histoire de Jeanne et Thomas. Ils sont jeunes et leurs parents divorcés habitent de part et d'autre de l'océan Atlantique. Ils voyagent beaucoup. Un jour, pris avec leur bateau dans une tempête inouie, ils échouent sur une île. Ils sont devenus muets, privés de mots. Accueillis par un Monsieur Henri, que vous connaissez tous, un musicien poète, rieur et charmeur, ils vont découvrir que cette île est magique. Les mots y sont des êtres vivants, ils ont leur ville, leurs maisons, leur mairie et leur… hôpital !
Il est très facile à lire, par les petits comme par les grands. Il est superbement illustré.
Vous pouvez lire ou entendre le chapitre 1 de La grammaire est une chanson douce ici.
Extrait de la 4è de couverture :
"Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. "

dimanche 11 octobre 2009

Erik Orsenna - Portrait d'un homme heureux : André Le Nôtre 1613-1700

Ce livre vous invite à rencontrer un homme à qui l'on doit de magnifiques parcs et jardins d'Île de France, et qui font la gloire de notre pays : André Le Nôtre. Son père était jardinier du roi aux Tuileries, et lui a conçu les plans de nombreux jardins à la française, et l'aménagement du parc du palais de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.
On y (re-)découvre des parcs qu'on croyait pourtant connaître et on y apprend les contraintes colossales qu'il a dû considérer avant que les jardins de Versailles soient envisageables.
A travers ce livre, Orsenna nous livre son amour des oeuvres de Le Nôtre, comment le jardinier a réussi à dompter la nature et à plaire au Roi Soleil.

Appel à témoin : Margoo, si tu passes par là... Pourrais-tu me rendre mon livre, prêté il y a environ 26 mois ? .... Merci !

vendredi 9 octobre 2009

Erik Orsenna - Deux étés

Comme je vous l'annonçais dernièrement, voici un aperçu d'un livre d'Erik Orsenna : Deux étés. Il est paru aux éditions Fayard en 1997. Il a depuis été édité par le Livre de Poche.
Le lieu. Une île au large de la Bretagne. Peu envahie par les touristes l'été. Gilles, a entrepris de traduire en français Ada ou l'Ardeur, de Nabokov, réputé intraduisible.
Ce roman est autant une ode aux plaisirs insulaires qu'aux mots et à leur défense. Ni l'ïle ni les mots se laissent apprivoiser par quiconque.
Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ?

Vous pouvez lire un extrait de ce roman en ligne, ici.

mercredi 7 octobre 2009

Oups !

Je viens de me rendre compte que ce blog manque d'un petit billet qui parlerait de l'oeuvre d'Erik Orsenna. Il est impensable que MON blog se passe de ce sujet. Ma bibliothèque est grande et une place importante y est faite pour les écrits de Monsieur Orsenna.
Alors comment aborder ce sujet ?
Fastoche ! Je viens d'acheter le dernier livre que j'ai trouvé écrit par lui, mais je me suis aperçu que j'avais raté une précédente sortie. Fichtre ! Cet impair sera rapidement réparé.
Alors Erik Orsenna ... ne s'explique pas, il se lit. C'est un passionné de la langue française, un amoureux de la mer, des voyages et de la musique, un écrivain certes, mais un écrivain qui respecte le livre, pas un écrivain qui cherche à écrire le futur best-seller. Ses écrits n'ont pas pour but unique de transmettre un savoir, mais aussi de défendre une idée ou de faire rêver, ou d'expliquer... J'aime lire Erik Orsenna. Il a écrit quelques romans, mais aussi des essais, des beaux-livres, etc...
Depuis 1998, il a été élu à l'Académie Française, dans le fauteuil de Jacques-Yves Cousteau. Pourtant, il n'est pas encore bien vieux, puisqu'il est de 1947. Eh oui, il existe des Académiciens pas tout à fait décrépis !
Je vous détaillerai quelques livres du sieur Orsenna que je possède et que j'ai aimé lire dans les prochains jours. En attendant vous pouvez découvrir un peu son univers en visitant l'archipel d'Erik Orsenna.