mardi 31 août 2010

Mon marronnier

A la manière des journalistes qui nous servent les mêmes sujets à longueurs d'année, quand ils ont moins d'actualité à traiter ou d'inspiration peut-être, je vous redonne un peu de mon sujet de grogne favori : les transports !
Après des mois de pur bonheur (je n'ai pas pris les transports en commun depuis près d'un an) j'ai dû reprendre les transports aujourd'hui, pour un court trajet, mais c'est plus fort que moi, j'ai ouvert mes mirettes et j'ai trouvé du grain à moudre.
Figurez-vous qu'en un an, les tarifs ont changé, normal. Enfin, normal je ne sais pas, mais prévisible en tout cas. Je paierai au moins 3 euros de plus tous les mois. Et puis le prix du ticket.... c'est bien ça qui m'a fait hurler (mais seulement dans ma tête hein).
Figurez-vous que si vous prenez un bus, vous pouvez acheter votre ticket auprès du conducteur, mais il ne vous permettra que de faire votre trajet dans CE bus, et pas dans un autre. Il vous en coûtera alors 1,80 euros pour le voyage, sans correspondance possible. Pour le prix, je pense qu'il vaut mieux faire le circuit complet du bus, mais je me demande s'il ne vous éjecte pas du véhicule au bout d'une heure ...
En revanche, si vous prenez votre ticket ailleurs (bornes RATP, guichets, etc...) vous pourrez vous procurer un ticket "t+" qui autorise la correspondance avec un autre bus voire un tramway pendant 1h30, et celui-ci ne vous coûtera "que" 1,70 euros. C'est ça qui m'a énervée.
Alors s'il vous prend l'envie de vous tromper de bus, réfléchissez bien avant de le faire. Parce qu'imaginez la situation. Vous montez dans un bus, prenez un ticket (1.80€) puis vous vous rendez compte que ce n'est pas le bon sens, ou pas la bonne destination.... vous descendez et accédez à un autre bus, et re-payez 1,80 euros !
Pour mémoire, dans l'ancien temps, on convertissait ainsi :
1,70 euros --> 11,15 francs
1,80 euros --> 11,80 francs

mercredi 25 août 2010

Nouveau souffle ?

Depuis quelques mois ce blog a été moins alimenté, parce que ma vie a été bien remplie, parce que le temps m'a manqué, parce que ce que j'avais à raconter était hors sujet, et puis ma vie sociale a été mise quelque peu entre parenthèses. Mais je sais que vous avez été fidèles, même lorsqu'il n'y avait rien de nouveau à lire. Alors je vous remercie, de vos attentions, de votre attention et de votre patience.
D'ici quelques jours ou semaines, je vais reprendre le travail après une année d'absence. Je vais également reprendre les transports en commun, et là, je vais sûrement retrouver les mêmes sujets de coups d'humeur ! J'espère quand même en découvrir d'autres :-)
Alors à bientôt pour de nouvelles aventures !

jeudi 5 août 2010

Le château de Chinon n'est plus

Vous avez connu le château de Chinon ? Vous connaitrez désormais la forteresse royale de Chinon !
Eh oui, depuis quelques années (des dizaines !), un projet monumental existait autour de la restructuration du château de Chinon, et depuis 7 ans, de nombreux travaux y ont eu lieu. Depuis un mois, la nouvelle forteresse royale de Chinon a ouvert ses portes au public. Et alors ? Quelles différences ? La plus notoire des différences entre l'avant et l'après est que le château avait l'air d'une ruine, depuis quelques mois il a récupéré un toit, et du coup sa silhouette m'est beaucoup moins familière, mais je vais devoir m'y faire !













Et puis les visites ne seront plus les mêmes non plus. Tout a été repensé, et le Fort Saint-Georges, jusque là à peine évoqué, est maintenant complètement intégré dans l'ensemble. Ce fort est visible sur l'image en noir et blanc, c'est le bout de bâtiment complètement à droite de la vue, dans le prolongement du château.

D'ailleurs, on disait "le château" mais en réalité, la forteresse est composée de 3 châteaux. Bon, vous me connaissez, je ne peux pas m'arrêter là, je vais maintenant vous parler un peu de l'histoire du monument. Alors si ça ne vous intéresse pas, passez votre chemin.

Il aurait été bâti au Xè siècle. Il n'était pas encore royal, il appartenait aux Comtes de Blois, vassaux du Roi de France (comme tous les seigneurs cela dit). En 1044, leurs voisins les Comtes d'Anjou leur ont piqué pour étendre leur domaine, et y établir l'une de leurs principales résidences. De 1068 à 1109 c'est Foulques IV le Réchin (=le Querelleur) qui est le comte résident, c'est l'arrière grand père d'Henri II Plantagenêt. En 1096, Chinon reçoit la visite du pape Urbain II. Le château reste en possession de la famille d'Anjou, jusqu'à voir s'opposer Henri II et ses fils, soutenus par leur mère Aliénor d'Aquitaine (emprisonnée à Chinon en 1173). Il faut dire que Henri II est alors Roi d'Angleterre. Son royaume s'étend de l'Angleterre à l’Aquitaine, en passant par la Normandie et l’Anjou. Il fait de Chinon le centre de ses possessions continentales, et spécialement dans le Fort Saint-Georges. Il fera aussi édifier la tour du Moulin (la tour complètement à gauche sur les photos). Il règna de 1154 à 1189, date de sa mort (à Chinon !). En 1191 c'est Richard Coeur de Lion qui prend la couronne. Il sera trahi par son frère, Jean Sans Terre, qui prendra sa succession dès 1199. Il améliorera les fortifications de Chinon et y célèbrera son mariage avec Isabelle d’Angoulême. Mais il perdra Chinon en 1205 au profit de Philippe Auguste, roi de France. Il poursuit le travail de fortification. Après lui plusieurs rois de France y passeront. En 1350 Louis Ier d’Anjou y entreprend d’importants travaux.
En 1420, Charles le Dauphin s'autoproclame Roi de France (Charles VII) et s'installe en 1427 à Chinon avec toute la cour en résidence d'été. En 1429, il y reçoit Jeanne d'Arc venue l'alerter suite à une apparition lui annonçant sa mission : bouter les Anglois hors du royaume.
Après 1450, il n'y eut plus de roi en résidence, ni aucune cour. A part en 1498 lorsque Louis XII y reçut la visite du légat du pape César Borgia venu lui porter la bulle de son divorce avec Jeanne de France.
Bien plus tard, le cardinal de Richelieu, en bon voisin, en devint propriétaire mais ne l'entretint pas. On dit même qu'il le pilla pour construire son propre château, quelques kilomètres plus loin (aujourd'hui, la commune s'appelle Richelieu, mais il n'y a plus de château). Chinon resta dans la famille du cardinal jusqu'à la Révolution.
En 1854, Prosper Mérimée (inspecteur général des Monuments historiques)sauva les restes et fit arrêter le démantèlement.

Propriété du département, le château subit au XXe siècle d'importants travaux de réhabilitation, jusqu'à ceux qui viennent de se terminer, avec la couverture des logis royaux et la reconstruction partielle du Fort Saint-Georges, jusqu'alors délaissé.

Merci d'avoir lu jusque là (et j'ai synthétisé !).

Abonnée avec adresse

Tiens, un mois jour pour jour après mon billet d'humeur sur le sur-emballage en voici un autre. Pourtant pas fait exprès !
Je viens de recevoir le 1er numéro d'un magazine auquel je me suis abonnée en juin, et c'est le numéro de septembre ! Bon, au moins je l'ai reçu, c'est un bon début.
En juin je me suis dit que je pourrais m'abonner à un magazine, au lieu d'aller en kiosque, quand l'envie me prend, quand le temps le permet, quand le vent m'y pousse, surtout que j'ai maintenant un kiosque pas loin de la maison, c'est pratique. Mais bon, c'est comme pour d'autres choses, j'y pense beaucoup, mais on verra demain... ou après-demain.

Donc en juin, le 25, j'ai souscrit un abonnement en ligne auprès d'un grand groupe de presse. Il porte le même nom que le Bossu (pas Quasimodo, l'autre !). En juillet je n'ai rien vu arriver. Pourtant l'argent a bien été encaissé. Bon, j'ai décidé d'aller voir sur le site internet si je pouvais être renseignée. Quand on prend un abonnement chez eux, on a un compte qui est créé et qui permet de suivre l'avancement des choses. Alors je consulte mon compte, et je vois que je ne suis pas abonnée. Là, ça commence à me plaire. Autre possibilité de me renseigner : une adresse e-mail et un numéro de téléphone non surtaxé. J'appelle, une bande m'invite à patienter.... puis une bande m'annonce que tous les conseillers sont déjà en ligne, que je peux consulter mon compte en ligne (oui je sais !) et qu'il me faudra retenter l'appel ultérieurement.
Bon, je laisse passer quelques jours, puis je recommence. Mon compte en ligne, pas abonnée. J'appelle, et les bandes me délivrent les mêmes messages.
Quelques jours encore, je suis patiente, et je tente encore une fois. Toujours pas abonnée, selon mon compte en ligne, mais avec un numéro d'abonnée quand même ! Ah !
Alors j'appelle, et une femme me répond (youpi !) que mon numéro est erroné ! Elle fait une recherche par mon nom, pas répandu, ça tombe bien (^^), et mon adresse. Et elle me retrouve !
"en vous abonnant le 25, vous ne pensiez pas recevoir le premier numéro en juillet ?" ben euh.....
Et donc, mon premier numéro je le recevrai quand ? "le 5 août, au revoir madame." Au revoir.
J'ai donc patienté, sachant que mon abonnement allait démarrer le 5 août. Aujourd'hui, donc.
Je suis allée lever mon courrier, et ô joie ! J'ai bien reçu mon magazine ! Le numéro de septembre ! Bon, d'accord.
Alors je n'ai pas acheté le numéro de juillet, pensant le recevoir, ni celui de août... j'ai un mois d'avance. Je vais le dévorer en deux ou 3 jours.... vivement le 5 septembre que je puisse lire le numéro d'octobre !

Pour ceux qui n'auraient pas compris de quel autre bossu je parle ....

Rose trémière